Frac musée de lorraine

 

 

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Le Frac dispose d’un centre de consultation et de recherche de 110m2. Accessible à tous , la documentation est un pôle de ressources qui regroupe plus de 5800 références, régulièrement enrichies, sur l’art contemporain permettant d’orienter le lecteur et le visiteur, de prolonger les expositions, d’ouvrir des horizons ainsi que d’échanger et transmettre savoirs et connaissances.

Le Frac Lorraine tisse une relation privilégiée avec l’écriture et propose des temps de résidences. Il invite régulièrement des critiques d’art, historiens de l’art, philosophes, écrivains… à porter un regard spécifique sur sa collection. Cette initiative permet de stimuler et d’encourager le développement d’une pensée sur l’art contemporain.

 

 

 

 

 

 

 

Fiona tan downside up

 

 

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« Fiona tan est né en 1966 a pekan baru

a present elle vit et travaille a Amsterdam

 

Partant de sa propre expérience multiculturelle et plurilinguistique, Fiona Tan met en exergue dans ses photographies comme dans ses films les appartenances à des communautés sociales et culturelles les plus diverses.

 

 

 

Dans Downside Up, vidéo noir et blanc énigmatique à plus d’un titre, des formes indéterminées apparaissent au début. Il faut alors attendre quelques secondes, bercées par le cadencement poétique des images et des sons, pour comprendre qu’il s’agit des ombres portées d’individus défilant dans une rue. Les uns marchent lentement, d ’autres courent ou circulent à vélo et la vidéo apparaît alors comme un autre de ces portraits de famille virtuelle. Le procédé est assez classique depuis Hommes du XXème siècle d’August Sander et The Family of Man d’Edward Steichen, mais dans Downside Up rien ne permet d’identifier clairement les corps. En effet, comme dans la caverne de Platon, on n’en aperçoit que l’ombre, ici portée au sol et seules les différences de taille permettent de percevoir qu ’il s’agit d ’êtres humains à différents âges de la vie.»

 

 

 

 

 

robert adams summer nights

 

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«Robert Adams photographie des paradis perdus, des sites naturels étouffés par le développement urbain, des espaces en proie à la disparition.

il prend acte des dommages causés à l ’environnement – sorte de constat rigou reux et irréductible de l ’état des choses – qu ’il détache des contingences historiques en les inscrivant dans une tentative de dépassement de la trivialité : «Je crois que les bonnes images sont des métaphores d’une réalité intemporelle. Elles sont produites à partir d’un ici et d’un maintenant, mais elles visent au-delà.»


 


 


 


 


 



 

jean vérame

né en1936 à gand

vit et travaille a paris

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«Depuis 1976, une grande partie du travail de Jean Vérame se déroule dans les espaces rocheux des déserts inhabités, en Égypte, au Maroc ou
au Tchad.»

Vérame étonne d’abord par l’artifice de ses couleurs saturées (bleu, violet, rose), formant un contraste extrêmement violent avec les teintes naturelles des paysages minéraux qui lui servent de support.

Cette photographies demontre bien l’aspect spectaculaire et séducteur de ces coloriages cyclopéens.


 


 


 

Karen knorr belgravia

né en 1954 a francfort

vit et travaille a londres


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«À l’origine, cet ensemble d’images s’inscrit dans un périmètre clairement défini : celui d’un quartier londonien. Pour l’occasion, l’artiste convoque un ensemble de personnages placés dans un décor. Cette indétermination est renforcée par la tension entre la part de fiction et la part de documentation. Toutes traitées avec le même réalisme froid, ces images offrent l’exemple d’espaces privés à la décoration normative et parfaitement représentative des conditions sociales de leurs occupants.»